Les 5 défauts les plus fréquents détectés lors d’un contrôle technique

Soumis à des normes de plus en plus strictes en 2025, le contrôle technique demeure un passage obligé pour les automobilistes. L’inspection approfondie met en lumière plusieurs défauts récurrents qui peuvent compromettre la sécurité routière et la conformité des véhicules. Parmi ces anomalies, certains défauts se détachent comme les plus fréquents et critiques, affectant à la fois la fiabilité des véhicules et la sérénité des conducteurs. De la performance des freins à l’état des pneus, en passant par l’éclairage, les émissions polluantes et la corrosion, chaque point constitue un jalon crucial dans le processus d’évaluation. Comprendre ces défauts, leurs causes et leurs conséquences est essentiel pour tout automobiliste souhaitant anticiper et remédier efficacement aux défaillances détectées lors du contrôle technique.

Problèmes de freinage : premier défaut majeur signalé au contrôle technique

Le freinage est sans conteste la fonction la plus vitale d’un véhicule en matière de sécurité. En 2025, les centres de contrôle technique constatent systématiquement que les défaillances reliées à ce système figurent parmi les défauts les plus répandus. Le freinage inefficace allonge considérablement les distances d’arrêt, multipliant ainsi les risques d’accident notamment en situation d’urgence.

Les causes principales de ces problèmes incluent l’usure des plaquettes et disques, la fuite ou la contamination du liquide de frein, mais aussi la présence d’air dans le circuit hydraulique. Bosch, acteur majeur dans la fabrication de systèmes de freinage, insiste sur l’importance d’un entretien régulier et rigoureux pour maintenir une efficacité optimale.

Par exemple, un automobiliste négligeant le remplacement de ses plaquettes usées peut rapidement se retrouver confronté à une pédale de frein molle ou à des bruits de grincement. Ces symptômes doivent être pris très au sérieux. De même, l’absence d’un contrôle périodique du liquide de frein peut provoquer une baisse de pression, rendant les freinages moins réactifs.

L’éclairage et la signalisation : éléments critiques souvent défaillants détectés à l’inspection

Une autre cause fréquente d’échec lors du contrôle technique concerne les systèmes d’éclairage et de signalisation. En 2025, malgré les avancées technologiques, de nombreux véhicules présentent des ampoules grillées, des dysfonctionnements des clignotants ou des feux de stop défectueux. Ces défauts augmentent significativement le risque d’accidents, notamment la nuit ou par faible visibilité.

L’importance d’un éclairage efficace n’est plus à démontrer : il assure non seulement la visibilité du conducteur, mais aussi celle du véhicule aux yeux des autres usagers. Les partenaires du secteur comme Philips et Valeo recommandent une vérification rigoureuse régulière au moins tous les deux mois pour anticiper tout problème inattendu.

Souvent, une ampoule grillée ou un mauvais contact lié à une corrosion des connexions électriques restent inaperçus par les automobilistes eux-mêmes, mais sont rapidement détectés lors du contrôle technique. Par exemple, une panne de feu de croisement peut entraîner un avertissement sévère, voire une contre-visite.

L’évolution des éclairages à LED et au xénon, bien que plus durables, ne dispense pas d’une vérification systématique des systèmes et des réglages. Pioneer, spécialiste des équipements automobiles, souligne que le mauvais alignement des phares peut éblouir les autres conducteurs et occasionner des sanctions.

roblèmes d’émissions polluantes : enjeux environnementaux et contrôles en 2025

Les contrôles antipollution se font de plus en plus rigoureux pour répondre aux attentes environnementales en 2025. La conformité aux normes d’émissions est un critère essentiel qui, s’il n’est pas respecté, peut entraîner la défaillance du contrôle technique. Les systèmes tels que le catalyseur, les sondes lambda et les dispositifs de recyclage des gaz sont scrutés avec attention.

Des dysfonctionnements dans ces systèmes peuvent induire une surproduction de gaz nocifs, notamment de monoxyde de carbone et d’oxydes d’azote. Beru, fabricant de bougies d’allumage, souligne l’impact direct d’un mauvais entretien moteur sur la qualité des émissions.

Une cause fréquente associée aux émissions excessives est l’accumulation de dépôts de carbone, le vieillissement des filtres à air ou un mélange air-carburant mal calibré. Dans certains cas, la mise à jour des logiciels de gestion moteur s’avère nécessaire pour optimiser le fonctionnement du système.

Le contrôle technique exerce une pression positive en poussant les automobilistes à adopter un entretien régulier, que ce soit par des vidanges avec des huiles Castrol adaptées ou la vérification des éléments filtres par Purflux, afin de limiter les émissions polluantes.

L’usure des pneus : un paramètre essentiel pour la sécurité et la conformité au contrôle technique

Parmi les défaillances récurrentes relevées en atelier lors du contrôle technique, l’usure des pneus occupe une place de choix. Michelin, référence dans ce domaine, rappelle que des pneus en bon état sont indispensables pour garantir une adhérence optimale, un freinage efficace et une bonne tenue de route, surtout par temps humide.

Les inspecteurs examinent notamment la profondeur de la bande de roulement : si elle est inférieure à 1,6 millimètre, le pneu est considéré comme non conforme. De plus, des signes d’usure anormale, tels que des craquelures, des déformations ou des zones lisses, déclenchent une contre-visite immédiate.

Ce problème peut être causé par un mauvais gonflage, un déséquilibre des roues ou un défaut d’alignement. Par exemple, un véhicule aux roues mal alignées verra ses pneus s’user de façon irrégulière, compromettant la stabilité du véhicule. Un exemple souvent observé est celui des conducteurs qui négligent la vérification de la pression ou qui repoussent le remplacement des pneus au-delà de 50 000 kilomètres, alors que les recommandations varient selon l’usage.

Lorsque l’usure est détectée, les conseils de Castrol ou Purflux, qui interviennent sur des produits annexes comme les lubrifiants et filtres favorisant un bon fonctionnement mécanique général, peuvent être précieux pour entretenir le véhicule en profondeur et prolonger la durée de vie des pneus et des autres composants.

Corrosion et état de la carrosserie : une menace durable pour la sécurité et la durabilité du véhicule

Enfin, la corrosion apparaît de plus en plus fréquemment lors des inspections, en particulier sur des véhicules âgés ou exposés à des climats humides. La rouille ne concerne pas seulement l’esthétique : elle affecte la solidité de la carrosserie et la sécurité même des occupants.

Des zones sensibles, à l’image des bas de caisse et des passages de roues, sont les premières touchées. Le contact prolongé avec l’humidité, le sel de déneigement ou des pierres peut accélérer ce phénomène. La détection précoce est indispensable pour éviter que la corrosion ne s’étende.

L’impact sur la sécurité se traduit par un affaiblissement du châssis ainsi que des points de fixation des éléments structurels. La dégradation peut même compromettre l’efficacité du système de freinage ou d’autres composants vitaux positionnés sous la carrosserie.

Laisser un commentaire